24/06/2017

Notre Père

Le notre père par sœur Emmanuelle


« faire silence entre chaque phrase »

Notre père qui est aux cieux :
notre regard peut s'élever vers le ciel

Que ton nom soit sanctifié,
Que nous pauvres hommes et pauvres femmes nous sachions reconnaître le dieu trois fois saint, père fils e tesprit .
Mais nous nous ne sommes rien, et n'étant rien nous sommes tout,
parce que le rien aussi vient de dieu,
Nous attendons que son nom soit reconnu à travers le monde
comme le seul nom qui unifie, qui porte, qu'il soit reconnu comme celui qui est au delà de tout.

Que ton règne vienne
que le règne de dieu vienne dans notre cœur

Que ta volonté soit faite
ta volonté non la mienne, ce n'est pas toujours facile à dire,
dieu nous demande de ne pas refuser les événements,
pas plus ceux qui donne la joie
que ceux qui font souffrir

Sur la terre comme au ciel
dans le ciel les saints unis à la vierge, respirent la v
Il y aura toujours plus de lieu où vivre l amour


Donnes nous notre pain de chaque jour :
le pain du cœur :
tant de gens meurent de sollitude, de tristesse, de ne pas être aimés ,
Le pain de l’intelligence :
seigneur fais nous comprendre où et comment vivre sur terre,
le pain qui nourrit notre volonté, nos forces,
nous sommes assez forts pour mener notre vie et aider les autres à vivre la leur

Pardonnes nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
je veux pardonner même si je ressent encore la blessure
c'est comme si on avait passé un coup d'éponge
sur ce que nous avons fait de mal dans notre vie,

Ne nous soumets pas à la tentation
aides nous à dépasser les tentations
à être fidèles
à nous aimer malgré nos faiblesses, père vient à notre aide,

Mais délivre nous du mal
délivres nous du mal et de ses conséquences,
nous pouvons énumérer tout ce qui pèse sur notre cœur ;
tout ce que nous voyons et écoutons autour de nous

source: entretiens avec Angela Silvestrini Edition: Parole et Silence

23/06/2017

Estela de la mar beau chant catalan et gascon

                                      Estela de la mar
                            Transcription faite par Philippe Dubedout, extrait du Bulletin N° 17/2006 
                                                    Paroles du Chanoine Louis BONNET

Estela de la mar
En tot maishant passatge,
Guida lo ton mainatge
E nos que’t prometem
De’t servir, de t’aimar
Tostempstostemps,
De’t servir, de t’aimar
Tostempstostemps.


Étoile de la mer,
dans tous les mauvais passages, guide ton enfant, et nous, nous  te promettons de te servir et de t’aimer, toujours, toujours, de te servir et de t’aimer, toujours, toujours.


éstéle dé la ma
én tout méchän passad.ye,
guide lou tou(n) mèynad.ye
é nous ké’t proumétém
dé’t sérbi, dé t’èyma
toustémtoustém
dé’t sérbi, dé t’èyma
toustémtoustém.

Lo jorn on la sofrença
E’ns vienerà visitar,
Apren-nse dab paciença
saber tot suportar,
Vierge dolorosa
tan generosa
Au Golgothà.

Le jour où la souffrance viendra nous visiter, apprends-nous a savoir tout supporter avec patience ; Vierge douloureuse (meurtrie), et si généreuse au Golgotha.

lou your’ oun la soufrénce
és biénera bizita,
aprén’sé dap paciénce
sabé tout supourta.
bièr.ye doulourouze
é tan yénérouze
aw golgota.

A l’orfalin qui-e plora
En se créder abandonat
Ditz qu’ua mair que’u damora
De tu qu’es tostemps aimat.
Doça protectriça
consolatriça
De l’aflijat.

Dis, à l’orphelin qui pleure en se croyant abandonné, qu’il lui reste une Mère, qu’il est toujours aimé de Toi, douce protectrice et consolatrice de l’affligé.

a l’ourfalïn kié ploure
én  créd’ abändounat
dits ku may kou damoure
dé tu (s) toustém èymat.
douce proutéctrice
é counsoulatrice
dé l’afli.yat

Se joenessa volatja
Segot lo junh deu Senhor,
Hè’u véder que s’engatja
Suu camin deu desaunor.
Ditz a l’esgarada
Qu’es tostemps aimada
Deu bon Pastor.

Si la jeunesse volage secoue le joug du Seigneur, fais-lui voir qu’elle s’engage sur le chemin du déshonneur. Dis à l’égarée qu’elle est toujours aimée du bon Pasteur.

 youénésse boulad.ye
ségout lo yugn dou ségnou,
hèw béde  s’éngad.ye
sou camïn dou dézawnou.
dits a l’ésgarade
(s) toustém èymade
dou boun pastou.

Quan l’auratge menaci,
Getant pertot la terror,
Shens har nat mau que passi
Suu camp deu laborador.
Per ta bona ajuda
Ne sii pas perduda
Tant de sudor.

Quand l’orage menacera, jetant partout la terreur, qu’il passe sans dommages sur le champ du laboureur. (Et que), par ton aide, tant de sueur ne soit pas perdue.
kwan l’awrad.ye ménaci,
yétän pértout la térrou,
chéns ha nat maw  passi
sou cam dou labouredou.
pér ta boun’ ayude
né si pa pérdude
tän dé sudou.

A l’òra deu gran viatge,
Tentats preu demon jalós
Entà qu’àgim coratge
Prèga e pleiteja per nos.
Tu la Mair deu Jutge,
Tu, qui ès lo Refutge
Deus pecadors.
A l’heure du grand voyage, tentés par le démon jaloux, pour que nous ayons du courage, prie et plaide pour nous, Toi la Mère du Juge, Toi qui es le refuge des pécheurs.
a l’ore dou gran biad.ye,
téntats prou démoun yalous
énta k’ayim courad.ye
prègu’ é pléytéye pér nous.
tu la mäy dou yud.ye,
tu, kiès lou réfud.ye
dous pékedous



22/06/2017

Tu seras un homme mon fils

    Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
    Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
    Ou perdre en un seul jour le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir,
    Si tu peux être amant sans être fou d'amour ;
    Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
    Et te sentant haï sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre ;

    Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots
    Et entendre mentir sur toi des bouches folles,
    Sans mentir toi-même d'un mot ;
    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
    Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
    Rêver mais sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser, sans n'être qu'un penseur ;
    Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
    Si tu peux être brave et jamais imprudent,
    Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral ni pédant ;

    Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête
    Quand tous les autres la perdront ;

    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis
    Et ce qui vaut bien mieux que les Rois ou la Gloire,
    Tu seras un homme mon fils.

    Rudyard Kipling.
    Traduction d'André Maurois, dans "Les Silences du colonel Bramble"

20/06/2017

LUTHER KING Martin

:
  1. Résultat de recherche d'images pour "luther king"





  2. Martin Luther King, Jr. est un pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté, 
  3. Épouse : Coretta Scott King (m. 1953–1968)
  4. Formation : Université de Boston (1951–1955),

  5. « I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." »
    « Je fais le rêve qu'un jour cette nation se lèvera et vivra le vrai sens de sa foi :
  6.  « Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux. » 

 source: Wikipedia

 « Si tu ne peux pas voler, alors cours. 
Si tu ne peux pas courir, alors marche. 
Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, 
mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer.» 

source : une amie

19/06/2017

Dites moi où je pourrais aller pour me dépayser sans risque


 J'ai pensé aller skier, 
mais mes amis me l’ont déconseillé à cause des avalanches et de plus j’avais peur de rencontrer l’abominable homme des neiges.

J'ai pensé aller à la Réunion 
Mais là on me l’a déconseillé 
Il y aurait parait il un vilain moustique au nom impossible : chikungunya.
Et de plus j’ai peur que la soufrière se réveille dés mon arrivée.

J'ai pensé aller en chine,
mais là non plus je peux pas y aller à cause de grippe aviaire.
Je ne m’approche jamais d’aucun gallinacés,
mais il suffirait qu’il y’en ai un seul en liberté pour que celui ci se jette sur moi.

Les animaux ne m’aiment pas.
Je suis allée au Maroc et je me suis fait mordre par un petit singe
Je promenais dans Paris et je me suis fait mordre par un lion aux qui se promenait.
quelle idée d’avoir un lion dans Paris !.

J’ai pensé aller dans les pays de l’Est,
Il y’a des meutes de chiens abandonnés qui redeviennent sauvages,
donc je n'ai pas envie de leur servir de déjeuner.

J’ai pensé aller aux USA,
mais là bas c’est les hommes qui sont dangereux avec leurs armes
et je risquerai de recevoir une balle perdue.

J’ai pensé aller en Espagne 
il y a  les taureaux,

J’ai pensé aller à Londres 
Il y a son brouillard et le fantôme de Jack L’éventreur,

J’ai pensé aller au Nederland, 
Je ne sais pas combien de temps les digues tiendront                                                                             et je n’ai pas envie de me nourrir de Gouda.

J’ai pensé aller en Italie, 
J"ai peur de l’Etna et des meutes de pizzaïolos,

J’ai pensé aller au Danemark,
Je n’ai pas envie que la sirène de Copenhague
Je n'ai pas envie qu'elle m’entraîne vers les abysses.

J'ai pensé aller en Afrique de l'Est
Je n'ai pas de rayures comme les zèbres,
 j'ai peur de la mouche tsé-tsé me fasse tomber dans un sommeil profond, 
et me donne le paludisme. 

J'ai pensé aller aller en Inde
Je n'ai pas envie qu'un seul éléphant solitaire abandonné des autres
me charge et alors la ! bonjour les dégats !.

cours de grammaire

Un petit moment de lecture qui vous apprendra surement beaucoup de choses !!!!!
Ecoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :
Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico, 
la poule caquette,
le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache,
l'hirondelle gazouille,
la colombe roucoule et le pinson ramage
Les moineaux piaillent,
Le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse
La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse
Et le chat comme le tigre miaule,
L'éléphant barrit,
L'âne braie, mais le cerf rait
Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille
La biche brame quand le loup hurle.
Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ?
Que le canard nasille, les canards nasillardent !
Que le bouc ou la chèvre chevrote
Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte
Que le paon braille,
Que l'aigle trompète
Sais-tu ?
Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule
Que la perdrix cacabe,
Que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse,
La corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit.
Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ?
Que l'alouette grisole,
Tu ne le savais pas. Et peut-être ne sais-tu pas davantage
Que le pivert picasse
C'est excusable !
Ou que le sanglier grommelle,
Que le chameau blatère
Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être
Que la huppe pupule
Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue Parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule !
Et encore sais-tu ? Sais-tu
que la souris, la petite souris grise: Devine !
La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, que le geai cajole !"
anonyme source internet

18/06/2017

Visite au paradis

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu ...
Il lui dit:
« Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer «
Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.
Il ouvrit l'une d'entre elles et permit ainsi au saint homme de regarder l'intérieur.
Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde.
Et, au milieu de la table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux..
Le saint homme saliva d'envie.
Les personnes assises autour de l a table étaient maigres et livides.
Elles avaient, toutes, l'air affamé.
Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachés à leurs bras.
Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et remplir une cuillerée.
Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne
pouvaient ramener les cuillères à leur bouche.

Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances. [/center]
Dieu lui dit
« Tu viens de voir l'enfer. «
Tous deux se dirigèrent alors vers la seconde porte.
Dieu l'ouvrit, et la scène que vit le saint homme était identique à la précédente.
Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, qui fit encore saliver le saint homme.
Les personnes autour de la table étaient également équipées de cuillères
aux longs manches.

Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, replets,
souriants et se parlaient en riant.


Le saint homme dit à Dieu:
« Je ne comprends pas ! «

« Eh bien, c'est simple, répondit Dieu à sa demande, c'est juste une question d'habileté. «
« Ils ont appris à se nourrir les uns les autres, tandis que les gloutons
et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes. »

Il faut croire que l'enfer est bien souvent sur terre !"  

05/06/2017

le train de la vie

" A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents de...scendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants,
même l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même parfois l'amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges ou sont toujours dans le train .
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-revoirs et d'adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
Donc vivons, aimons...Soyons la meilleure version de qui nous sommes.
Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs à ceux qui continuent leur voyage…
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis contente d'avoir fait un bout de chemin avec toi. "
(Librement adapté d'un texte de Marjorie Noël)